mercredi 22 juillet 2009

Rencontres avec 3 des "big five"

Je ne sais pas si ce sont les latitudes australes, la décompression des vacances, le contexte de ce voyage ou bien un sort lancé par un marabout Africain, mais toujours est-il que nous perdons toute notion du temps ; tant et si bien que nous avons même tous oublié l’anniversaire de Flo et que c’est un SMS sympa de Bruno au moment du petit déjeuner qui nous l’a rappelé. Mais il est tellement vrai que les années n’ayant plus de prise sur elle, dans le contexte ça n’avait pas vraiment d’importance. Quoi que…

C’est donc d’excellente humeur, forts de cette bonne nouvelle, que nous avons décollé ce matin, sous un soleil rayonnant, direction nord-est vers le parc Kruger, le
Graal des safaris men and women que nous atteignons en fin de matinée. Une fois munis de l’indispensable laissé-passé nous attaquons les bonnes pistes de terre battue à la recherche des « big five ». Pour les non initiés, les « big five » représentent le must de la faune sauvage africaine, celle à laquelle rêve tout chasseur de fauves digne de ce nom, aujourd’hui avantageusement remplacés par les chasseurs d’images dont nous faisons parti. Car il faut bien reconnaitre que se retrouver face à l’un de ces « big five » est toujours impressionnant. Je ne vous fais pas languir plus longtemps. Il s’agit du Lion, de l’éléphant, du buffle, du rhinocéros et du léopard. Que de très grosses bêtes potentiellement redoutables. D’où le frisson et la satisfaction de pouvoir s’en approcher dans leur environnement naturel. Et bien pour cette première journée nous avons été gâtés en rencontrant successivement, parmi d’autres animaux, 3 des « big five », soit un groupe d’éléphants, une famille de lions et un troupeau de buffles.

Se trouver face à
un groupe d’éléphants est toujours impressionnant. Leur masse imposante bien sûr, mais aussi l’odeur, le comportement ultra protecteur des femelles pour leurs petits qui n’hésitent pas à vous fixer en agitant les oreilles et tapant du pied, voire à barrir en avançant vers vous si elles se trouvent indisposées. Mieux vaut donc rester sur ses gardes et laisser le moteur en route prêt à repartir au cas où. L’impact des éléphants sur leur environnement est aussi impressionnant du fait de la quantité astronomique de cellulose ingurgitée chaque jour. En fin de saison sèche, comme c’est le cas maintenant, ce sont des zones entièrement dévastées dont les arbres ont été dévorés jusqu’au tronc, voire carrément arrachés. Ces géants ont réellement besoin de beaucoup espace pour survivre, et c’est là que commence la compétition avec un autre grand consommateur d’espace qu’est l’espèce humaine.

Rencontrer les lions a quelque chose de magique. Avec Flo et les enfants nous en sommes à notre 4 ou 5ème voyages en Afrique dans un pays supposé abriter les lions, voyages il est vrai en dehors des circuits organisés, mais c’est la première fois que nous pouvons les voir réellement. Alors je ne vais pas tomber dans le stéréotype du gros chat, mais voir une famille de lion dans son environnement naturel a quelque chose d’émouvant. Enfant, nous avons tous été bercés par les histoires merveilleuses brodées autour du roi des animaux, puis par la série « Daktary », sans oublier la Piste aux Etoiles et ses intrépides dompteurs. Alors évidemment tout cela travaille l’imaginaire. Et bien le jour où vous les voyez « pour de vrai », c’est un peu comme avec les loups, quelque chose se passe que je ne saurais bien expliquer autrement que par une sorte de plaisir intense qui transcende les craintes passées et valorise l’égo. Pour nous c’était aujourd’hui.

Quant aux buffles
, coiffés de défenses impressionnantes, jusqu'à 1,2 mètres d’envergure, si, au premier coup d’œil ils ressemblent à de gros bovins, leur puissante charge représente un risque majeur pour le chasseur maladroit, et leur tête empaillés au dessus de la cheminée l’un des trophées les plus recherchés.

Alors je vous passe les babouins, différents types de gazelles, gnous, coudoux, cobes à croissannt, girafes, zèbres, chacal et multitudes d’oiseaux multicolores... Nous en avons pris pleins les yeux, fixant aussi bien que possible les images sur les supports numériques de nos appareils photos, tout en sachant parfaitement qu’elles ne rendront que bien peu des émotions vécues lors des rencontres.

Et ce soir, avant de se coucher, la tête encore pleine de ces puissantes images, en jetant avec Alex un regard sur le ciel d’encre constellés d’étoiles sous la grande arche de la voix lacté, nous nous disons qu’on à bien de la chance de pouvoir vivre cela ensemble !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

superbe blog sur l afrique australe
sur les big fives
avec photoq HD

http://renelacroute.fr/