Ces trois situations ont entre autres points communs, d’être en étroite interaction avec la nature : les grands espaces, le ciel, la terre, le soleil, la vie sauvage…
Aujourd’hui nous avons eu le privilège de revivre l’une de ses émotions en parcourant doucement les pistes du parc Kruger vers le sud, tout doucement, les yeux grands ouverts et tous les sens en éveil, attentifs à cette faune et cette nature unique qu’on ne trouve qu’en Afrique ; celle de nos livres d’école primaire ou de la collection « La Vie Privée des Animaux » lue par toute une génération.
- Elles ont bien raisons de rester en groupe pour se protéger des prédateurs !
Logique…
Des crocodiles dans les marigots stagnants au creux du lit d’une rivière asséchée, sorte de rescapés de l’époque préhistorique et probablement l’un des plus grands dangers lorsqu’ils surgissent de l’eau, sans que l’on ait pu les deviner, pour attraper de leur gueule puissante une proie qui passait par là se désaltérer, ou bien encore un pêcheur imprudent.
Des troupeaux de gnous, bovidés à crinière et vue basse, mais paraît-il redoutables chargeurs lorsqu’ils se sentent menacés.
D’élégantes girafes qui, de leur démarche gracieuse, semblent flotter au dessus du paysage, mais tellemen
De magnifiques troupeaux de zèbres si photogéniques dont les robes semblent avoir été dessinées par un artiste contemporain.
Des éléphants, en groupes protégeant leurs petits, ou solitaires dont la silhouette noire et massive se dessine sur fond de savane jaunie.
Au long de notre progression les paysages changent aussi : d’abord suivant le lit d’une rivière asséchée dont la végétation encore verte profite du fond toujours humide, nous roulons ensuite à travers une vaste plaine, savane grillée aux arbustes rabougris, pour ensuite monter sur un petit relief découvrant un paysage à perte de vue. Du point d’observation,
En redescendant nous croisons le cours d’une rivière encore alimentée où se concentrent pour boire les animaux par groupes d’espèces. Des hippopotames vivent aussi là paisiblement, en troupeaux compacts ressemblant de loin à des rochers affleurants générant de temps en temps des geysers d’eau bruyants.
Soudain, au détour d’un virage, la piste est coupée par la traversée d’un énorme troupeau de buffles poussiéreux et odorants : des centaines de têtes, peut-être un millier. Entre nous le débat n’est pas clos. En tout cas ils étaient très nombreux…
Tandis que l’après-midi s’étire lentement et que nous approchons de notre camp, nous tombons « nez à nez » avec un rhino noir et son petit. Coup de chance inouï, instant inoubliable. Quelle masse ! Quelles cornes
Il est un peu plus de 16h lorsque nous rejoignons le camp et déjà l’après-midi tire à sa fin. Brusquement, au moment où nous prenons possessions du bungalow, à l’Est l’horizon se barre d’un nuage de poussière orangée. En quelques minutes une tempête s’abat sur nous. Il fait bon ne pas être en camping ce soir…
1 commentaire:
Fred, continues de nous faire rever.
Papy, Mamy et Sylvie ont bcp pensé a Flo le 22.
Biz a tous les 4
D+D
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