Nième jour de confinement. On ne les
compte plus...
Passé l’effet de sidération de cette annonce
inédite, c’est un peu comme si une sorte de torpeur avait contaminé la moitié de
l’humanité.
Dans les médias il n’est plus question
que de cela : commentaires en boucle des décisions de politiques parfois dépassés
par l’emballement provoqué par leurs propres décisions, ou
indécisions. Au point d’en perdre parfois le simple bon sens, pour sombrer dans
des postures aux conséquences dramatiques…
Et pendant que l’on reste bien protégé
chez soi, l’économie s’effondre dans une implosion « magnifique » qui
va faire des millions de victimes de par le monde.
L’image qui me vient à l’esprit est
celle de l’effondrement, au ralenti, du World Trade Center suite aux attentats
du 11 septembre 2001. Rien à voir évidemment, et loin de moi l’idée de tomber
dans l’une de ces fumeuses théories du complot. Mais après l’horreur du moment - la poussière retombée sur les décombres ayant ensevelis les milliers
de victimes innocentes - combien d'autres victimes du désordre géopolitique s’en suivirent ?
Or, dans la situation bien différente que
nous traversons, il en va juste de notre capacité à adopter et respecter
avec bon sens les règles de « confinements individuels ». Ce qu’ont
parfaitement fait les Taïwanais. Et nous aurions pu - nous pourrions - poursuivre
nos activités en évitant l’effondrement déconcertant auquel nous assistons.
« Ah oui, mais pour les Taïwanais
c’est différent, car ils vivent sur une île ».
Certes, mais l’Angleterre est aussi une
île, et Taïwan est toute proche de la Chine continentale. Alors ?
J’en veux aussi pour preuve ce qu’ont réussi à faire,
chez nous en France, les entreprises des filières agroalimentaires et de la santé en poursuivant leurs activités.
Je sais de quoi je parle car nous en
sommes.
Appliquant depuis toujours des mesures d’hygiènes drastiques, nous
avons juste renforcé la distanciation sociale en arrêtant simplement les
contacts physiques – poignées de mains et embrassades si chères à notre culture
latine – et mis à disposition des masques.
« Ah oui, mais pour nous c’est pas
possible ! » entend on trop souvent. Sans parler des postures de
certains syndicats qui en rajoutent des tonnes au nom du principe de précaution,
ou de quelques idéalistes expliquant que le bilan carbone des dernières
semaines est formidable et que l’on entend mieux chanter les oiseaux…
Hey, réveillez-vous ! Nous vivons
dans un monde où l’économie est le moteur du développement social. Qu’on le
veuille ou non. Car l’économie peut être belle quand elle est au service des Hommes.
Alors oui, il va falloir redémarrer la
machine. Et probablement mettre les bouchées doubles si nous ne voulons pas
sombrer dans un marasme qui va laisser trop de victimes économiques du CoVid19 au bord
de la route.