Lors d'un voyage comme celui il y a parfois des journées « bofs ». Vous savez, celles dont on se dit qu’elles n’ont pas été passionnantes, sans être réellement ennuyantes. Simplement « bofs »… Et bien ce fut le cas aujourd’hui. Alors évidemment, au terme d’une journée comme ça, il est plus difficile de raconter une histoire intéressante.
Je vous passe donc que nous avons démarré tard ce matin après un succulent petit dej car ceci est tout à fait sans importance.
Nous avions aujourd’hui une « longue étape » de 300 kilomètres vers le sud-Est du Swaziland pour rejoindre notre nouveau camp à l’est de l’Afrique du Sud, non loin de l’océan Indien.
Nous roulons donc sur la route principale traversant le pays en diagonale Nord-Est vers Sud-Est. Le revêtement est impeccable, la circulation très peu dense, le temps radieux, et nous profitons de très jolies vues dans un relief vallonné où se nichent de
Nombreuses sont encore les maisons traditionnelles, en réalité des cases de terre crue ou de pierres retenues par des sortes de colombage et recouvertes de toiture de chaume. Des maisons « modernes » carrées, simplement blanchies et couvertes de tôles semblent maintenant devenir le nouveau standard de construction local.
La ligne électrique sur poteaux en bois surmontés d’isolateurs en porcelaine façon totem, tel que nous pouvions le voir chez nous dans les années 50, suit la bande d'asphalte lui donn
De temps en temps nous croisons une ligne de chemin de fer antédiluvienne aux ponts de fer style train électrique.
C’est dimanche et nous croisons quelques petit groupes de personnes visiblement sur leur 31, les femmes en tenues chamarrées, les hommes tout en blanc, un peu façon kimono serré par une ceinture de tissu vert.
Vers 13h le passage de frontière n’est qu’une simple formalité effectuée par des douaniers sympathiques et efficaces. A l’arrière les estomacs commencent à crier famine et, pour soutenir notre industrie avicole, à la demande générale nous improvisons un arrêt au KFC du coin. Chacun effectuant sa commande nous sommes servis dans les 10 minutes d’une énorme quantité de morceaux de poulets panés frits. En fait l’une des commandes étaient sensées nourrir à elle seule une famille entière. Petite incompréhension mais beau geste pour notre industrie ! Nous ne pourrons en ingurgiter qu’un petite partie et gênés emportons le surplus dans un « doggy bag » qui embaume la voiture d’un parfum made in the USA.
Tandis que nous redescendons des hauts plateaux vers la plaine, à l’horizon se dessine nettement une bande de nuages blancs bourgeonnants due à l’influence marine de l’océan Indien dont nous nous rapprochons.
Nous rejoignons rapidement notre camp, prenons possessions de bonne heure de nos bungalows dans un environnement de brousse, et tandis que nous lézardons au soleil, Flo croit entendre un appel du bungalow voisin lorsque Nina apparait à la fenêtre de la sal
- Maman, Papa, il y une sorte de cerf devant la porte !
De cerf il s’agissait d’un Grand Koudou mâle qui passait par là, il est vrai équipé de lonnnnnnnngues cornes torsadées et très pointues.
(Comme vous avez été très indulgents, ce soir, en prime, une photos du roi du Swaziland piquée sur le net.)
1 commentaire:
A Alex le phacochère,et a Nina le Koudou
Mille pensées vers vous
D+D
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