L’enduro géant démarré depuis 2 jours s’est poursuivi aujourd’hui avec une « spéciale » de 200 km entre Boudnib et Merzougha pour s’achever chez Larbi, l’ami qui nous avait accueilli Jo et moi l’an dernier dans sa famille pour la fête la l’Aïd. (Cliquez ici pour retrouver la chronique de novembre 2009).
Après ces quelques lignes introductives vous pourriez donc imaginer que nous n’avons fait que piloter nos motos dans la désert, façon Dakar, avec comme seul objectif d’arriver le plus rapidement possible à notre destination du jour. Ce serait mal nous connaître. Bien sûr que nous avons pris du plaisir de pilotage et nous sommes « tirés quelques bourres ». Mais en réalité cette journée a été ponctuée de pleins « d’histoires » qui mériteraient chacune une chronique.
J’aurais donc pu vous parler du comportement grossier d’un couple de touriste
J’aurais pu vous parler de l’accueil chaleureux de Hanoun avec qui nous avons bu un thé, vieux Monsieur de 71 ans sous sa modeste tente au bord la piste, km 90 de notre « spéciale », et qui survit en vendant des cailloux…
J’aurais pu aussi vous parler de l’atterrissage quelque peu surréaliste d’un hélico de l’armée Marocaine à moins de 30 m de la tente de Hanoun et de nos motos, avec à son bord un médecin de l’organisation du Dakar suivant les reconnaissances de spéciales pour un prochain rallye ; tandis qu’au même moment 2 bolides passèrent en trombe sur « notre » piste.
J’aurais pu aussi NE PAS vous parler des 2 chutes de Did’ dans le sable à cause d’une Africa-Twin quelque peu rétive sur
En revanche je vous aurais bien parlé de la beauté à couper le souffle des paysages traversés, grande navigation dans un monde totalement minérale et à priori tellement hostile mais qui ne vous lâche plus une fois y avoir goûté ;
Parler également de cette rencontre avec des enfants très sympas dont les yeux brillent certainement encore d’avoir pu s’assoir sur nos motos et jouer de la poignée d’accélérateur, fascinés par le son du moteur et la montée de l’aiguille du compte tour à chaque coup de gaz ;
Et bien sûr des retrouvailles chaleureuses avec Larbi et sa famille, un an après notre première rencontre, aussi naturellement que si nous nous étions quittés la semaine dernière.
De tout cela j’aurai pu parler d’avantage, sans oublier les vrais moments de « déconades » avec Didier. Mais pour cela il faudrait des journées de plus 24h, et comme il est déjà plus de 23h55, je m’arrête là pour ce soir, un peu fatigué par la spéciale du jour et avant une autre grosse étape de 300 km de piste, demain, entre Merzougha et Mahmid.
A très vite pour la suite.
Toutes les photos du voyage en cliquant ici
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