Vol de Houston vers l’ouest pour se
retrouver à l’autre bout du « nouveau monde » en Californie dans la
cité des Anges. Certes, la baie, plus exactement le remblai est agréable. Mais
la ville n’a rien de plus que sa légende essentiellement due à sa plage bordée
de palmiers sur le Pacifique, son climat agréable, et sur les hauteurs
Hollywood et ses étoiles...
Sinon, comment aimer une métropole
tentaculaire où le seul moyen de déplacement est la voiture, même pour aller
acheter son donut au marchand du coin, tant les avenues sont larges et les distances
étalées sur des miles ?
Pour apprécier la Californie côtière mieux
vaut viser San Francisco et son mélange
de modernité et de traditions.
…
On redécolle vers l’ouest pour un long
survol du Pacifique, plus de 13 heures de nuits destination Hong Kong,
au-dessus des flots du plus grand océan de la planète. Les heures de vol s’accumulent
et avec elles la fatigue aussi. L’organisme perd la notion du temps et j’en
profite pour dépiler les emails en souffrance avant pour sombrer dans une torpeur
un peu nauséeuse, sommeil haché de rêves étranges où se télescopent évènements
passés et échéances futures dans un capharnaüm surréaliste. Il faut pourtant
tender de se reposer pour la suite du voyage.
Au petit jour l’impeccable triple 7 de
la Cathay se pose en douceur dans l’atmosphère humide de la baie de Hong Kong.
Changement de continent, changement de climat, changement de culture.
Tout est
ayant toujours volé vers l’ouest à la poursuite du soleil, du far West on est
passé au far East – paradoxe de la géographie « eurocentrique » – pour
une semaine de pérégrinations Asiatiques en continuant cette boucle autour du
monde.
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