vendredi 16 avril 2010

Electric-City

A nulle autre pareille, New-York est probablement la ville la plus cosmopolite que je connaisse.
Nous sommes bien aux Etats-Unis, pas de doute, mais règne ici une atmosphère unique faite de démesure architecturale - celle qui saute à la figure en arrivant sur Manathan - de métissage, d’anticonformisme, de culture, d’ouverture sur le monde.
L’énergie qui émane de celle ville est unique, probablement ce surplus d’ondes positives dégagé par les gens qui y vivent, travaillent, où viennent tout simplement y passer quelques jours.
Au-delà du symbole magnifié par la célèbre statut à l’entrée de la bais d’Hudson, ici le sentiment de liberté prend une autre dimension. Si certains sont allés la chercher dans la conquête des grands espaces vers l’ouest, c’est comme si, sur la petite île de Manathan, l’expression de cette quête s’était exprimée dans la 3ème dimension. C’est ici qu’au début du siècle dernier on été inventés les gratte-ciels, et l’on peut imaginer le choc des immigrants découvrant l’image saisissante de ces extraordinaires constructions en arrière plan de Miss Liberty.

Marcher dans New-York donne le tournis, le regard constamment attiré vers le ciel dont les nuages semblent comme couler entre les immeubles dont les façades de verre renvoient une lumière si particulière, presque cristalline ; de celle que l’on peut découvrir sur les glaciers ou les torrents de haute montagne.
La nuit New-York prend des allures de night-club, illuminée de milliers d’enseignes en tout genre.
Sur Broadway, certaines façades recouvertes d’écrans géants crachent en continu de la pub pour les grandes marques mondiales où les derniers spectacles à la mode, avec d’extraordinaires images de synthèses agissant comme de puissants aimants. Fascinantes et épuisantes « sun lights », au point de devoir porter des lunettes de soleil en pleine nuit. La vie des stars...

Du ciel, au sommet de la sky line dont le point culminant est redevenu l’Empire State Building depuis l’attentat de septembre 2001 contre les Twins Towers, la perspective est extraordinaire : de jour l’image saisissantes d'un paysage urbain digne de film de science fiction. De nuit c’est comme se trouver à bord d’un vaisseau spatial stationné au milieu de milliers d’étoiles. Entre les blocs d’immeubles, le flux ininterrompu des voitures trace des chemins jaunes ou rouges suivant le sens de circulation dans les rues à sens unique.

Dieux sait qu’ici l'on marche beaucoup, chaussé des inévitables runings pour se rendre sur lieu de travail avant d’enfiler les chaussures de villes pour entrer au bureau.
On court également beaucoup : dès 6 heures du matin des centaines de joggers font le tour de Central Park, tous, sauf à quelques rares exceptions, dans le sens inverse aiguilles d’une montre. Allez savoir pourquoi ? Sans me poser de question je me suis inséré dans le mouvement. Peut-être l’expression de mon côté mouton refoulé.

Madison Square Garden, temple du basket où nous sommes allés voir le dernier match de la saison des New-York Yankees : un véritable show auquel le public ne participe finalement qu’assez peu, plutôt passif en regardant le match un sac de pop-corn où un soft drink à la main ; stéréotype local de notre supporter de foot en pantoufles, devant son poste TV une canette de bière à la main… Le sport c’est beau quand les autres le pratiquent à haut niveau.

Soho, cartier chic et branché au sud de Manathan où il fait bon déambuler en faisant du lèche vitrines devant des boutiques de mode ou de design dont certaines affichent des prix tout aussi improbables que le goût parfois décalé de leur offre commerciale. Mais cela crée parait-il aussi l’intérêt. Alors…

Et avant de reprendre l'avion vers La Floride, je ne peux oublier toutes ces autres images magiques telle, au coeur du Bronx, la façade très vintage du célèbre musical l'Appolo, où, dans un autre genre, la magnifique spirale du musée Guggenhein.
Il est décidément des villes où la magie opère.

...

John F Kennedy international airport, un nom mythique comme peut l’être à sa manière Charles De Gaules à Paris. A chacun ses symboles.

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