Partir pour les Galapagos a quelque
chose d’un voyage initiatique, de ceux où l’on pense pouvoir s’approcher de
l’origine du monde, immersion dans un environnement un peu légendaire si bien
décrit par Charles Darwin dans ses pérégrinations naturalistes, et où l’on s’attend
à découvrir des choses extraordinaires façon « Jurassic-Park » sur cet
archipel isolé au large de l’Equateur.
Beaucoup de voyages sont aussi des
voyages dans le temps, lorsqu’il s’agit par exemple de parcourir des sites
archéologiques remarquables, comme le long de la Vallée du Nil, au cœur de la
Grèce antique ou bien encore dans les Andes, vestiges spectaculaires de « civilisations
disparues » comme l’on dit généralement. Chacune des cultures, grande ou
petite, a contribué à faire cette Terre des Hommes aux multiples facettes. Et notre histoire fut marquée de bien des chocs de civilisations,
telles des cataclysmes naturels qui recomposent parfois brutalement les
paysages. Se dire que notre époque n’échappe pas à la règle a quelque chose de vertigineux
lorsqu’on essaie d’imaginer ce que l’Histoire en retiendra.
Mais ce voyage dans le temps est à
nul autre pareil.
Il
existe en effet dans le monde quelques rares endroits où les conditions
naturelles préservées de l’influence de l’activité humaine ont permis le
développement unique de formes de vie originales, opportunité pour le voyageur
d’une immersion au cœur d’une fraction très ancienne, mais toujours bien vivante, de l’histoire de la vie sur
notre petite planète, où l’on découvre des fossiles vivants datant de temps
préhistoriques. Et cela a quelque chose de fascinant à priori.
…
2 jours de voyages pour accéder la
première ile de San Cristobal : long vol transatlantique pour rejoindre la
côte Pacifique de l’Equateur, entassé dans un vieux 767 de la Lan, puis une
nuit de transit à Guayaquil avant de reprendre un vol pour les Galapagos après
les contrôles sanitaires préalables assez stricts, précautions prises pour ne
pas contaminer un environnement sanctuarisé.
32 000 pieds au dessus du
Pacifique. Le commandant de bord annonce le début de la descente initiale. Nous
y sommes presque.
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