mardi 1 mars 2011

Ne rien faire du tout, mais à fond !

Je viens de vivre une expérience d’une rare intensité : ne rien faire du tout, mais à fond !

Ca commence au réveil qu’il s’agit de prolonger le plus longtemps possible dans une espèce de torpeur vaseuse en gardant la position horizontale jusqu’à le dos n’en puisse plus ; car il est bien connu que la mal de dos est la maladie du sédentaire, et que la sédentarité commence au lit…
Dit comme cela ça ressemble un peu à la théorie de la propulsion à la poussière (les lecteurs assidus comprendront) : quand j’ai mal au dos je reste couché (logique). Et plus j’ai mal au dos, plus je reste couché (toujours logique). Ne serait-ce donc pas la position allongée qui serait à l’origine du mal ? Vous laissant à votre profonde réflexion je poursuis donc le récit palpitant de cette expérience heureusement unique.

Quand on se retrouve sur la plage, face à la mer il n’y que 4 choix possibles :

1. Se rallonger et regarder les bateau passer : mais on s’expose alors de nouveau au mal de dos, sans parler des risques de coup de soleil.
2. Aller tout droit en s’immergeant pour adopter ensuite rapidement de nouveau la position horizontale… sauf qu’il s’agit ici de nager avec un plaisir proportionnel à la température des flots ; donc aléatoire, surtout si vous êtes à Saint Jean de Mont.
3. Partir à droite en laissant donc la mer à gauche et la terre à droite (vous me suivez) et marcher sur la plage main dans la main avec votre belle. Au début c’est sympa, mais au bout d’un moment ça fait mal aux pieds : au raz de l’eau il y des tas de coquillages qui piquent, ou des algues et c’est dégoutant, et à partir de midi, plus haut sur la plage ça brule et il faut alors mettre les tongs brésiliennes que vous n’avez bien sûr pas oublié et qui vous massacrent l’interstice entre le pouce et le 2ème orteil. Perso j’ai adopté les Crocs même si mes fils trouvent ça totalement ridicule.
4. Partir à gauche en laissant cette fois-ci la mer à droite et la terre à gauche, pour ceux qui n’aurait pas bien suivi cela veut dire dans la directions opposée à la précédente, et comme dit Flo, « c’est pratique, pas besoin de GPS… », et alors vous subirez les mêmes effets que décrits précédemment, sauf que là les coups de soleil vous les attraperez sur l’autre face, sauf bien sûr si vous marchez toute la journée dans la même direction, mais avouez que c’est assez peu probable.

Quoi qu’il en soit, au bout d’un moment qui vous a semblé déjà long vous consultez votre montre et oh surprise il n’est que 11h37, alors que vous avez l’impression d’y être depuis déjà longtemps.
Et bien croyez-moi ou pas, vous venez de découvrir le secret de la longévité : non seulement en procédant de la sorte vous limitez considérablement tout risque d’accident (avouez qu’on n’est jamais trop prudent), mais surtout vous allongez de manière considérable le temps qui passe, fort de la nouvelle théorie inspirée des précédentes et qui pourrait se résumer ainsi :
moins j’en fais plus j’ai le temps, plus j’ai le temps plus la journée dure longtemps !
Théorie dont l’extension est évidente.

Allez, portez-vous bien.

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