jeudi 21 juillet 2011

Epilogue

Etourdis pas l’ivresse des hauts sommets nous redescendons un peu hagards. Surtout rester concentré pour éviter l’accident toujours possible. Je pense à nos équipiers restés au refuge du Goûter. Sans eux non plus nous ne serions pas montés. Ce « succès » est aussi le leur. Nous y sommes allés par ce que nous sommes partis à 5, ce n’est pas discutable.
Nous les retrouvons autour d’un thé brulant, moment de joie partagé sans effusion. Il y a des regards qui en disent long et ça suffit.

Et maintenant, what’s next?
L’appel des « hautes solitudes » ressemble à celui du désert et des océans : grands espaces, nature absolue, beauté brute, puissance des éléments.
Et cette petite voix qui recommence :
- Tu ne vas pas t’arrêter là, il y encore tant à découvrir…
En foulant le sommet de l’Afrique j’avais abordé une nouvelle dimension.
Toucher celui de l’Europe fut une confirmation.
Dans le champ des possibles il y a Mera Peak au Népal, 6500 m, ou l’Aconcagua en Argentines, 7000 m, mais il faut au moins 30 jours et il n’y a pas que cela dans vie.
Les rêves font avancer. Il en reste tant…

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