
Mais cela n’existe que dans les romans
ou dans les films. Et le soufflé retombe très (trop) vite, rattrapés que nous
sommes par la réalité de nos vraies vies et toutes nos obligations, comme les
barreaux d’une prison à laquelle nous ne pourrions échapper.
D’aucun rêve alors de la « retraite »,
tel un eldorado où échappant à la pression du quotidien, essentiellement
professionnelle, tout deviendrait possible. Mais que de désillusions parfois ! Comme
si, justement, la simple perte de ces contraintes jalonnant les journées
engourdissait le cerveau au point de ne plus pouvoir et/ou vouloir se donner le
coup de pied aux fesses nécessaire au bonheur.
D’autres pensent vacances, comme les
parenthèses enchantées d’une vie de dur labeur.
Les vacances, mais pour quoi faire ?
« Rien ! » est bien souvent, comme une délivrance, la
réponse spontanée. Alors qu’il a tant à
faire… Mais ce ne serait alors plus des vacances. Toute la différence, pour
ceux qui suivent régulièrement mes petites chroniques, en vacances et voyages.
Mais c’est un autre sujet sur lequel je ne m’attarderai pas aujourd’hui, sauf à
vous dire, que Flo et moi nous sommes de nouveau posés la question cette année,
pour y répondre d’une manière « inédite » : partir oui, pour
prendre de la distance avec un quotidien chargé ces derniers temps, mais sans
rien organiser ni anticiper autrement que « le nez au vent ». Et
comme il fallait bien un but, nous nous sommes dit pourquoi pas vers le Mont
Gerbier des Joncs ? (Pour ceux qui auraient un petit trou de mémoire en
géographie, il s’agit de la source de La Loire.)
Nous voilà donc partis le long du grand
fleuve, assis sur la formidable machine à voyager qu’est la BMW 1200 GS, moto à
l’excellent millésime de déjà 12 ans d’âges.
Rien d'une grande aventure à priori, mais attendons de voir ce que cette déambulation nous réserve.
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