Partir
en moto a toujours quelque chose de la conquête de l'ouest, quand les cow-boys chevauchaient
vers la terre promise. On enfile la tenue, sangle le sac derrière la selle, met
son casque et enfourche la machine.
Les
premiers tours de roue sont comme une départ au galop, immédiate sensation de
vitesse accentuée par l'effet du vent relatif sur le visage ; et cette
indicible sensation de liberté qui envahit immédiatement le "pilote-cavalier", promesse d'une échappée qui sera belle.
Didier et moi filons vers l'Espagne histoire de fuir le mauvais temps. Le sud est souvent synonyme
de soleil.
Avec
un plaisir non dissimulé nous roulons côte à côte sur l'autoroute, dépassant de
concert les voitures familiales partant pour ce week-end prolongé. A travers les fenêtres arrières les enfants nous adressent des petits signes auxquels nous
répondons gentiment, tandis que les parents font semblant de ne pas nous voir,
peut-être un peu gênés de ne pas (plus) pouvoir en faire autant. Comme si la
moto n'était plus de leur âge. Derrière nos casques il ne voit pas le nôtre...
Nous
poursuivons notre chevauchée nocturne sur le long ruban d'asphalte éblouis par
les lucioles mécaniques en contre sens. Température agréable de saison rendant
cette étape de liaison plaisante au sortir de journées pluvieuses.
Un
peu moins de 6 heures pour rejoindre Pau, arrêt dîné compris.
Nous
sommes déjà ailleurs.
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