jeudi 1 août 2013

A chacun sa place au soleil



C’est l’été dans l’hémisphère nord et la période de vacances qui commence pour l’hémisphère gauche de notre cerveau, celui des fonctions analytiques et rationnelles tellement mises à contributions au long de l’année.
Tout un chacun aspire alors à sa place au soleil pour se laisser aller à des activités (inactivités) de détente, s’affranchissant des contraintes habituelles au profit parfois de l’autre soi, celui du cerveau droit, des émotions, des intuitions, de la créativité ; comme si la pression du quotidien ne permettait de se libérer des obligations habituelles, de la routine, que par petits moments dédiés à cela : les vacances.

Alors on y va de sa place au soleil pour se « lâcher », prendre du bon temps en quittant ses vêtements ordinaires pour se retrouver un peu boudiné dans des tenues légères et colorées et se dire « cette fois-ci c’est certain, je reprends le sport à rentrée », tandis que l’on profite sans retenue des apéros à rallonge avant les chipolatas barbecue - chips. La nature est parfois injuste…

Mais là n’est pas le seul paradoxe des vacances.
Place au soleil dit-on. Et chacun comprend bien la signification de l’expression.
En réalité ne devrions-nous pas dire, place au soleil au cas où ? Car la première chose que nous recherchons, une fois arrivé au soleil, n’est-ce pas la bonne place à l’ombre pour y étaler sa serviette ou siroter un verre à la terrasse d'un café ?
Et comme on n’est plus à une contradiction près, recherchant la tranquillité, on va s’agglutiner auprès des milliers d’autres vacanciers en quête de cette félicité estivale tellement attendue !

Mais attention, je fais ici appel à votre cerveau gauche. Or vous êtes peut-être en vacances. Pas sûr que les connexions se fassent et c’est tant mieux.

Allez, profitez bien de votre été !

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