C’est l’été dans l’hémisphère nord et
la période de vacances qui commence pour l’hémisphère gauche de notre cerveau,
celui des fonctions analytiques et rationnelles tellement mises à contributions
au long de l’année.
Tout un chacun aspire alors à sa
place au soleil pour se laisser aller à des activités (inactivités) de détente,
s’affranchissant des contraintes habituelles au profit parfois de l’autre soi, celui
du cerveau droit, des émotions, des intuitions, de la créativité ; comme
si la pression du quotidien ne permettait de se libérer des obligations habituelles,
de la routine, que par petits moments dédiés à cela : les vacances.
Alors on y va de sa place au soleil
pour se « lâcher », prendre du bon temps en quittant ses vêtements ordinaires
pour se retrouver un peu boudiné dans des tenues légères et colorées et se dire
« cette fois-ci c’est certain, je reprends le sport à rentrée »,
tandis que l’on profite sans retenue des apéros à rallonge avant les chipolatas
barbecue - chips. La nature est parfois injuste…
Mais là n’est pas le seul paradoxe
des vacances.
Place au soleil dit-on. Et chacun
comprend bien la signification de l’expression.
En réalité ne devrions-nous pas dire,
place au soleil au cas où ? Car la première chose que nous recherchons,
une fois arrivé au soleil, n’est-ce pas la bonne place à l’ombre pour y étaler sa serviette ou siroter un verre à la terrasse d'un café ?
Et comme on n’est plus à une
contradiction près, recherchant la tranquillité, on va s’agglutiner auprès des
milliers d’autres vacanciers en quête de cette félicité estivale
tellement attendue !
Mais attention, je fais ici appel à
votre cerveau gauche. Or vous êtes peut-être en vacances. Pas sûr que les
connexions se fassent et c’est tant mieux.
Allez, profitez bien de votre été !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire