dimanche 27 juillet 2014

Sanremo, San Remo



L’ancienne Nationale 7, route des vacances de « nos parents » nous permet de rejoindre à moto la côte d’Azur que nous longeons vers l’Est jusqu’à Sanremo en Italie.
Sanremo ou San Remo ? Le débat est toujours ouvert, mais ça ne change en rien l’aspect délicieusement désuet de cette station balnéaire encore réputée, mélange un peu anarchique d’architecture baroque Italienne noyée dans les constructions modernes des années 70, où il s’agissait d’utiliser au maximum l’espace dédié au tourisme de masse qui, comme les abeilles sur le pot de confiture, s’agglutine autour de quelques lieux aux noms évocateurs :
Sanremo, le soleil, la mer, ses plages, son casino, son Rallye, sa course cycliste…
Ses plages justement, en fait des bacs à sable privés impeccablement tenus, soigneusement baptisés - Il Paradiso, Eden Beach, … - strictement délimités, où, sur le sable ratissé, face à la mer sont parfaitement alignés des centaines de transats, comme les sièges d’une cabine d’avion ou d’un wagon de train. J’imagine que les premiers rangs avec vue sur mer payent le prix de la classe affaire, tandis qu’à l’arrière, la classe éco se contente de la vue sur parasols des rangées précédentes... Ou comment passer une après-midi à se faire rôtir, disposés comme des saucisses sur barbecue ! Mais c’est à Sanremo, c'est chic, et le soleil est plus beau ; comme peut-être celui de Canne ou Monaco.
San Remo et son casino, l’un des rares autorisés en Italie où l’on se rend de préférence en Alfa Roméo cabriolet rouge ou autre plus grosse cylindrée au logo à cheval cabré, à grands coups d’accélérateur, histoire de bien marquer son entrée dans le temple du jeu.
Sanremo, son célèbre Rallye automobile où les magnifiques Lancia Stratos trustaient les victoires dans les années 70.
Et sa légendaire classique cycliste partant de Milan pour arriver ici au terme de presque 300 km de course, la plus longue et l’une des plus dures au monde, gagnées 7 fois par le grand Eddy Merckx.

Nous ne faisons que passer. Au hasard on s’arrête à la terrasse d’un café déguster un véritable espresso accompagné d’un verre d’eau "frizzante" et d’un jus d’oranges pressées, simplement à regarder les gens.
Le dolce vita des vacances commence.

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