Nous devions partir au large, Texas
puis Basse Californie, mais l’actualité professionnelle en a décidé autrement...
Alors pourquoi ne pas partir en
hivernale toucher la neige avec notre Gémini ?
S’essayer à une belle itinérance vers
les plus hauts sommets des Pyrénées, sans autre but précis que de profiter des
paysages d’hivers offerts au voyageur en recherche d’émotions visuelles et sensorielles
propres à cette saison.
La sublime vallée d’Ossau nous projette
jusqu’à son pic éponyme, puis le col du Pourtalet d’où s’étendent de vastes
domaines skiables. Il y a bien sûr les remontées mécaniques, mais pas que.
Egalement de larges étendues immaculées encore vierges où il fait bon randonner
en raquettes ou skis de rando, vers les sommets alentour, desquelles il est
possible de redescendre en marchant, en skiant sur une neige brute, où sous l’aile
d’un parapente. Les sports d’hivers retrouvent alors une dimension naturelle
que nous avions presque oubliée.
Marcher dans cette neige vierge et
profonde est une sensation rare associée aux images d’Épinal des trappeurs du
grand Nord Canadien. Sans doute les histoires de Davy Crockett de notre enfance.
La douceur de la neige, sa blancheur éblouissante, le crissement des pas sur
cette surface immaculée, les empreintes que nous laissons et que parfois nous
croisons, celles des animaux invisibles habitants ces lieux.
Il y a de la magie. Peut être
comparable au plaisir inégalable que de fouler les dunes du Sahara. Et à y
regarder de plus près, certaines perspectives pourraient en être le négatif,
plus exactement le noir et blanc, tant congères et ondulations peuvent se
confondre. Comme le yin et le yang d’une même nature sauvage, ici glacée,
là-bas brulante.
Et lorsque l’on atteint le sommet visé,
sur 360° l’incroyable panoramique s’offre à nous.
Sous un ciel indigo, les
cimes rocheuses dominant le paysage embelli de son manteau d’hivers, éphémère
paradis blanc, comme le message venu du ciel sur la fragilité de ce qui nous
entoure.
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