Du plateau des Cévennes, le hasard de nos pérégrinations nous mène en Provence où la chaleur étouffante nous plonge dans l’indolence de ses paysages arides écrasés par le soleil du midi.
Ici tout semble marcher au ralenti,
sauf peut-être le crissement entêtant des cigales, comme celui, en soirée, des
grenouilles au bord des marigots. Allez savoir pourquoi l’on tolère, dans leur
contexte, des bruits autrement plus forts que bien des nuisances de voisinages…


La forêt laisse place aux alpages avant d’atteindre le sommet sous un soleil radieux. En perspective, le majestueux Mont-Blanc, les aiguilles acérées des écrins, et le cône sommital du mythique Cervin. Nous en avons la tête qui tourne tant la vue est à couper le souffle.
Nous partons randonner sur les sentiers d’altitude respirer l’air pur de cette grande nature. Nul besoin de parler, juste jouir du spectacle comme des privilégiés, éphémères rois du monde fixant les images inoubliables de cette promenade pour les jours de mauvais de temps.
On s’arrête au hasard dans un petit hôtel de montagne donnant sur une vallée profonde, et l’on s’installe à la terrasse siroter un café en dégustant un bon livre…
- On va où demain ?
- Regarde donc la carte…
- Par-là ?
- Et pourquoi pas plutôt par-là ?
- N’es-tu pas un peu contrariant ?
- Pas du tout puisque nous n’avons pas de plan.
- C’est vrai, j’avais oublié.
- Alors d’accord. Allons donc à Aix-les-Bains par le lac d’Annecy.
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