
La terre, avec ces moyennes montagnes
découpant l’horizon de décors successif comme dans un grand théâtre à ciel
ouvert.
Le ciel et ses nuages bourgeonnants qui
ajoutent une profondeur presqu’infinie aux lignes de relief se diluant dans l’azur.
L’eau, omniprésente sous toute ces
formes – stries grisâtres des grains tombant du ciel comme les flèches des archès
de Zeus s’abattant sur le paysage – flots des Lochs aux couleurs changeantes – cascades
argentées descendant des montagnes verdoyantes – océan irisé par les vents de
la mer du Nord.
Et cette lumière sublimant le tout –
rayons de soleil traversant les nuages comme des lasers éclatant en milliers d’étincelles
sur les goûtes d’une nature gorgée d’eau – océans aux reflets scintillants –
lochs tels les miroirs de paysages extraordinaires – et pour magnifier le tout,
éphémères arcs en ciel posés sur le paysage comme dans des dessins d’enfant.

Mais il y aussi les jours de mauvais
temps…
Ceux où les nuages tombent en
brouillard sur le paysage, noyant toute perspective dans un linceul humide et
inquiétant. Ces jours où tout devient gris et froid, pluie persistante laissant
à peine passer la lumière, enveloppant d’un voile monochrome des paysages torturés.
Ces jours où les châteaux deviennent noirs et menaçants.
On entre alors dans les pubs manger de
délicieux scones trempés dans un thé brûlant et, à l’heure du repas, commandons
un fish & chips
dans une gargote de bord de mer imprégnées d’odeurs de friture.
Dans un brouhaha incompréhensible, on
regarde et écoute les gens d’ici, solides et rudes femmes et hommes des Highlands
au sens de l’accueil incomparable.
Et sans doute, l’on comprend mieux pourquoi
ici tant de légendes sont nées.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire