Nous y
flânons au hasard de ses ruelles étroites à l'ombre des balconnets en surplomb
ornés de plantes verdoyantes et de linge à sécher.
Celle-ci,
commerçante avec ses dizaines d'échoppes, débouche sur une piazza lumineuse au
pied d'une église baroque. On y entre. Passée l'impression de pénombre et de
fraicheur, de saisissants tableaux et sculptures religieuses à émouvoir les
plus agnostiques.
Et puis
l'on traine en sirotant un café ristretto ou macchiato un bon bouquin entre les
mains. Le temps s'étire lentement, bercé par cette ambiance de voyage, entre
levé et couché du soleil il n'a en fait plus vraiment d'importance. Voyageurs
un peu rêveurs, seulement se laisser porter par l'atmosphère du lieu et de l’instant.
- Encore un
quart d'heure me dit Flo...
Dans la rue
l'ombre vient de changer de côté.
Nous
finissons par redécoller pour reprendre notre déambulation sans but, acheter
une glace à la pistache et aller s'assoir au bout de l'ile, face à le mer,
profiter, sous une belle lumière, de la douceur de fin d'après-midi en
regardant les bateaux.
"J'aimerais
tant voir Syracuse chantait joliment Henri Salvador,
J'aimerais
tant voir Syracuse, pour m'en souvenir à Paris."
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