
Les nôtres s’appellent Héléna et « Guide
du routard » qui nous accompagnent pour cette jolie parenthèse familiale
avec parents et fratrie, moments précieux à l’initiative de nos parents.
Cliché un peu facile, mais comment ne
pas faire le rapprochement entre la « Nathalie » de Bécaud et notre
Héléna, toute jeune et jolie femme blonde de 23 ans d’une étonnante maturité doublée d’une impressionnante culture historique. Et cet accent roulant
charmant quand elle nous parle de « sa ville et ses merveilles ».
Impossible alors de ne pas tomber sous le charme. Mais que les choses soient
bien claire, Héléna a déjà épousé Sacha. Pour preuve la jolie photo de mariage
sur son fond d’écran de smartphone.
L’immanquable de Saint Pétersbourg est évidemment le palais de l’Ermitage, parmi tant d’autres érigés au long de la saga impériale Russe où se sont succédés Tsars et Tsarines – Pierre Le Grand, La Grande Catherine, Elizabeth, Paul, Alexandre – épopée des Romanov avec leurs intrigues, complots, assassinats, jusqu’à la révolution Russe de 1917 et l’arrivée des Bolchéviques, puis la naissance l’Union Soviétiqu

En parcourant ce palais-musée et ces
magnificences, en écoutant cette histoire chaotique faite de soubresauts extraordinaires,
impossibles de ne pas faire le parallèle entre le dévoiement du pouvoir perdant
le sens des réalités, mégalomanes vivant dans un luxe extraordinaire sur le dos
du peuple, en dehors de toute autre réalité que celle de ce monde « merveilleux »
auquel s’accroche un petit cercle de courtisans et, quand la pression devient
insupportable, les inévitables révolutions. Le pouvoir change alors de camp, jusqu’à ce qu’une nouvelle nomenclatura ne s’installe,
puis à son tour, établisse un système déviant… J’admets volontiers la trop grande
simplicité de mon propos, mais reconnaissons qu’au regard de la longue histoire
de nos peuples il est tout de même difficile à contredire. Et si toute
ressemblance avec l’actualité du moment ne serait que fortuite, nous en
reparlerons peut-être au siècle prochain.
Le plus étonnant dans cette histoire,
notre Histoire, n’est-il pas que rétrospectivement nous en retenons bien
souvent le meilleur, même les fins heureuses des pires moments, comme une
grande saga d’où émerge des héros qui en ont marqué le cour, fusse au
prix d’abus – sous couvert de religion on parle alors opportunément de "sacrifices" – bien souvent inacceptables ?
On en garde alors des souvenirs souvent idéalisés d’hommes et de femmes providentiels,
de constructions remarquables, et au milieu de tout cela, comme une preuve irréfutable
du génie humain, d’œuvres d’art pour "l'éternité". Alors qu’elles
furent bien souvent financées sur le trésor public, et pour le seul plaisir et usage de leurs « généreux » mécènes. Mais ça l’histoire ne
le dit pas.

Ne boudons donc pas notre plaisir face à la beauté.
1 commentaire:
On a a peine le temps de se remettre des emotions du voyage au Maroc que vous etes deja tous a St Petersbourg ??!! quelle famille de nomades !! pour notre plus grand plaisir de lecture, merci !!
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