Départ le 1er février 2012 en compagnie de Bruno, mon frère, et Claude un ami.
Tout cela a commencé en 2009, lorsque j’ai découvert l’ivresse « des hautes solitudes » en atteignant avec un groupe de grimpeurs le sommet du Kilimandjaro, 6000 m, sommet du continent Africain, indélébile expérience tant physiologique que psychologique.
Adolescent, comme tout le monde j’avais lu les récits de montagne de Frison Roche et Maurice Hertzog, restés enfouis comme des fantasmagories extraordinaires hors de portée du commun des mortels. Il y a quelques années un reportage télé sur l’ascension du Kili dont la monté semblait accessible avait réveillé une petite voix dont la musique devint rapidement un irrésistible refrain. Pas de doute, il fallait y aller voir. Alors bien sûr, rien à voir avec les exploits cosmiques des Grands Alpinistes ; juste la satisfaction d’effleurer leurs sensations, respirer quelques unes des rares molécules d’air qui à ces altitudes auraient pu irriguer leur poumons, et finalement attraper le virus, contaminé par cette irrésistible envie d’y retourner fouler un monde étrange, presque en apesanteur entre ciel et terre : lumière cristalline, maîtrise de la respiration, le corps et l’esprit au ralenti dans un air glacé au milieu de titanesques cahots géologiques.
L’été dernier l’ascension du Mont-Blanc fut la rechute fatale à cette étrange addiction, de celle des amoureux des déserts ou des immensités polaires où l’homme ne peut être qu’un éphémère et modeste invité.
Dans deux mois nous y serons et je vous ferai partager l'aventure.
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