mercredi 9 août 2017

Le nez au vent...



Il y a des moments où l’envie de déconnecter vous prend comme un irrésistible besoin de liberté, en dehors de toute contrainte, ne serait-ce que les plus simples questions d’intendance rythmant le quotidien. Et l’on se plait à imaginer l’inaccessible, la vie rêvée de personnages chimériques dont nous serions les héros, parcourant le monde sans limite au gré de leurs envies, complètement « hors sol » et hors du temps.
Mais cela n’existe que dans les romans ou dans les films. Et le soufflé retombe très (trop) vite, rattrapés que nous sommes par la réalité de nos vraies vies et toutes nos obligations, comme les barreaux d’une prison à laquelle nous ne pourrions échapper.
D’aucun rêve alors de la « retraite », tel un eldorado où échappant à la pression du quotidien, essentiellement professionnelle, tout deviendrait possible. Mais que de désillusions parfois ! Comme si, justement, la simple perte de ces contraintes jalonnant les journées engourdissait le cerveau au point de ne plus pouvoir et/ou vouloir se donner le coup de pied aux fesses nécessaire au bonheur.
D’autres pensent vacances, comme les parenthèses enchantées d’une vie de dur labeur. 
Les vacances, mais pour quoi faire ? 
« Rien ! » est bien souvent, comme une délivrance, la réponse  spontanée. Alors qu’il a tant à faire… Mais ce ne serait alors plus des vacances. Toute la différence, pour ceux qui suivent régulièrement mes petites chroniques, en vacances et voyages. Mais c’est un autre sujet sur lequel je ne m’attarderai pas aujourd’hui, sauf à vous dire, que Flo et moi nous sommes de nouveau posés la question cette année, pour y répondre d’une manière « inédite » : partir oui, pour prendre de la distance avec un quotidien chargé ces derniers temps, mais sans rien organiser ni anticiper autrement que « le nez au vent ». Et comme il fallait bien un but, nous nous sommes dit pourquoi pas vers le Mont Gerbier des Joncs ? (Pour ceux qui auraient un petit trou de mémoire en géographie, il s’agit de la source de La Loire.)
Nous voilà donc partis le long du grand fleuve, assis sur la formidable machine à voyager qu’est la BMW 1200 GS, moto à l’excellent millésime de déjà 12 ans d’âges. 
Rien d'une grande aventure à priori, mais attendons de voir ce que cette déambulation nous réserve.

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