vendredi 25 janvier 2019

Back in China!


Chennaï – Shanghaï via Kuala Lumpur. La porte à côté vu d’Europe. En fait deux fois 5 heures de vol, dont la première séquence de nuit.  Les voyages forment la jeunesse qu’il disait.
Sortant du joyeux capharnaüm Indien où rouler en voiture revient à jouer à la roulette Russe, l’arrivée à Shanghai ressemble à un havre de paix. Ici tout est calé, ordré, propre et net. Incroyable mutation Chinoise en seulement une génération. Mais comme le dit si bien un ami d’ici, « le problème en Chine, c’est qu’il n’y a pas (plus) de problème ! » Quand en Inde la vitalité démocratique se perd parfois en conjectures ralentissant le progrès. Vertigineuse perspective, considérant que ces deux pays représentant à eux seuls 1/3 de l’humanité qui se développe sur des modèles radicalement différents.

L’Inde démocratique et « heureuse », mais bridée par sa culture de castes et ses traditions religieuses millénaires, comme une chape sur une poudrière. Et si toute une partie de la population est formée et bien formée à la mode Britannique, donnant une illusion de proximité occidentale, il n’en est rien. Les gens d’ici sont magnifiquement uniques dans leur genre, comme le sont les Chinois, les Américains ou tien, les Français. Et leur modèle de développement ne ressemble à aucun autre. Y appliquer une méthode autoritaire serait aussi désastreux sans doute, que de trop libérer le régime Chinois. Dur à dire, je sais. Mais soyons réalistes. Sachons reconnaitre et apprécier les différences en ne pensant pas détenir la vérité, « nous » qui passons notre temps à nous plaindre, dans l’un des pays où il fait sans aucun doute le meilleur vivre monde.

Sortant de l’élégante aérogare de Pudong, nous attrapons un taxi.
La voiture roule tranquillement sur la sky-road vers la ville. A l’horizon, la ligne de gratte-ciels donne au paysage une perspective futuriste, de celles des BD de science-fiction de notre enfance. Aucun bruit de klaxon, pas de poussière, une circulation fluide. Tout est maintenant bétonné et agrémenté d’arbres et de parterres. On pourrait se croire aux USA, cette Amérique qui fascine tant les Chinois et avec laquelle ils jouent au grand Monopoli de l’économie mondiale.

Le taxi nous dépose devant l’hôtel. Dans le lobby un arbre du nouvel an Chinois orné de centaines de vœux inscrits sur des petits papiers rouges. Nous entrons bientôt dans l’année du Cochon, signe de diligence et générosité. Il sera justement question de cochons demain. Gageons qu’il s’agit d’un bon présage.



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